En 2023, les dépenses en médicaments de prescription sont estimées à 41,1 milliards de dollars canadiens. En 2021, deux tiers (67 %) des Canadiens ont déclaré avoir pris ou s'être fait prescrire des médicaments au cours des 12 derniers mois. La consommation de médicaments prescrits augmente avec l'âge : 38 % des personnes âgées de 18 à 39 ans ont déclaré prendre un ou plusieurs médicaments. Ce chiffre passe à 56 % chez les 40 à 59 ans et à 81 % chez les 60 à 79 ans. Les personnes prenant trois médicaments ou plus étaient 7 % chez les 18 à 39 ans, 22 % chez les 40 à 59 ans et 52 % chez les 60 à 79 ans (Statistique Canada).
Business Insider (juin 2018) a rapporté que les Millennials sont en passe d'être en moins bonne santé à l'âge mûr que leurs parents.
La spirale descendante est "liée au stress à long terme, à l'anxiété, à la dépression ou à une qualité de vie inférieure."
Alors que nous franchissons le seuil d'une nouvelle année, nous nous trouvons face à une crise mondiale des soins de santé qui est en grande partie résolue par des pilules sur ordonnance.
Dans The Happiness Hypothesis, le psychologue positif Jonathan Haidt prescrit une autre forme de médicament. "Supposez que vous lisiez l'existence d'une pilule à prendre une fois par jour pour réduire votre anxiété et augmenter votre satisfaction. La prendriez-vous ? Supposons en outre que cette pilule ait une grande variété d'effets secondaires, tous positifs : augmentation de l'estime de soi, de l'empathie et de la confiance ; elle améliore même la mémoire. Supposons enfin que la pilule soit entièrement naturelle et ne coûte rien. Maintenant, la prendriez-vous ? La pilule existe. Elle s'appelle la méditation".
Les médicaments délivrés sur ordonnance ont leur place, mais il s'agit d'un remède temporaire qui nécessite une solution à plus long terme. L'utilisation chronique de médicaments sur ordonnance est connue pour avoir un impact négatif sur la santé, produisant des effets tels que des sautes d'humeur, des troubles du sommeil, des problèmes de mémoire, un dysfonctionnement des organes (foie / rein / cœur), un affaiblissement de l'immunité ou des problèmes de santé dentaire tels que les caries et les maladies des gencives.
Emily Fletcher, considérée comme l'autorité numéro un en matière de méditation pour les hautes performances, affirme que le point principal de son livre Stress Less, Accomplish More : Meditation for Extraordinary Performance est le suivant : Nous méditons pour être bons dans la vie, pas pour être bons dans la méditation.
Pour étayer son propos, Mme Fletcher explique qu'une équipe de recherche de Harvard a montré en 2015 que huit semaines de méditation ont non seulement permis aux sujets de se sentir plus positifs et moins stressés, mais aussi d'observer des changements visibles dans les IRM cérébrales des participants. Ces changements comprenaient une diminution de la taille de l'amygdale, le centre de la peur dans le cerveau, et une augmentation dans le tronc cérébral où se produit la production d'hormones du bonheur comme la dopamine et la sérotonine.
Herbert Benson, célèbre chercheur de Harvard, a fourni des preuves similaires en faveur d'une solution méditative. Son livre révolutionnaire de 1976, The Relaxation Response, explique les avantages extraordinaires de la relaxation. Sa publication plus récente, The Relaxation Revolution, valide et élargit ses conclusions antérieures, affirmant que des changements dans l'expression des gènes anti-stress ont été produits par seulement deux mois de méditation.
Benson conclut que "tous les états de santé ayant une composante de stress, il n'est pas exagéré de dire que pratiquement tous les problèmes de santé et toutes les maladies peuvent être améliorés par une approche corps-esprit".
Avez-vous vraiment besoin d'en savoir plus ? Si vous tenez vraiment à votre santé, faites de la méditation l'une des priorités de 2024.
Paul Larmer est un coach en pleine conscience, un entraîneur personnel et un conférencier professionnel. Réservez une session pour vous ou votre équipe, info@my-fitness.ca.
Comments